Xandria

Les vestiges de l'Empire sont partout ici : du château médiéval, surplombant la ville, jusqu'aux bâtisses du centre, tout en vieilles pierres et bois précieux. Par delà les apparences, pourtant, Xandria s'érige comme la cité mère des révolutions, des guillotines et de la démocratie. Haut lieu de la culture et des sciences, elle oscille depuis toujours entre traditions et innovations, en pleine crise identitaire. De nombreux festivals attirent les touristes tout au long de l'année. La fête des lumières, au solstice d'hiver, est la plus connue. De par sa position, aux portes des terres arables du continent, Xandria est une ville commerçante, et importante. Véritable grenier du monde, on y trouve toute sorte de denrées alimentaires. L'université publique de Xandria accueille les élèves intéressés par des filières hors du giron de la Shinra : Sciences Sociales, Botanique, Art, ...

• Xandria est réputée culturellement pour son château, ses musées mais aussi ses véritables jardins, intouchés par l'exploitation mako.
  
• Les bars étudiants sont légion, et souvent installés dans des cadres précieux qui détonent.
  
• Si la cité se fait surtout l'intermédiaire entre producteurs et commerçants, elle est leader en production de bières.
  
• La guillotine a été inventée à Xandria.
  
• C'est la 2e plus grande ville au monde, derrière Midgar. Ce n'est possible que grâce à la proximité de sa rivale.
  

Capitale de l'Archiduché de Xandria, du temps de l'Empire, la cité était l'un de ses nombreux joyaux. Sa position, centrale, en faisait sa force : non loin des 8 Sœurs, à la frontière des grandes plaines et protectrice des cols donnant sur le reste du continent. Arrêt inévitable, inestimable, sur la route des plus grands comme des indigents. Ville commerçante et puissante dont les légendes inspiraient les élus d'aujourd'hui, pour reproduire les miracles passés.

Car dans l'esprit collectif, seule la légende noire demeurait : celle de la violence, et de la révolution. Quand l'Empire commença à décliner, Xandria tint bon. Elle tenait sa force non pas seulement de la noblesse, mais aussi de son commerce et des nombreux bourgeois qui s'y étaient installés. Reine des grains, la cité avait su tirer son épingle du jeu quand tout le reste s'écroulait autour. Mais face à cette réussite, certains cœurs se laissèrent aller à l'avarice. Les bien-nés ne méritaient rien, et surtout pas de tenir les rennes de l'Archiduché. Le peuple, agité par les capitalistes, s'était soulevé et avait chassé le Seigneur des lieux. La prise du Château de Xandria, par les révolutionnaires, était un évènement historique étudié par tous les enfants de nos jours. La terreur emporta la félicité de la cité, et les massacres ne s'arrêtèrent que bien des mois après. De cette horreur, la démocratie moderne était née.



En théorie, la ville de Xandria est dirigée par un maire et son conseil municipal, élu tous les 6 ans. Ou plutôt réélu, car voilà près de deux décennies qu'une même personne rassemble la majorité des suffrages, à chaque élection. Si les rumeurs de corruption se multiplient, à son égard, le peuple le soutient encore, et pour cause : le niveau de vie des xandriens est maintenu par le pouvoir public, au travers de ses nombreuses aides et programmes sociaux. Mais d'où vient tout cet argent ? La cité est riche, mais pas si riche. La Shinra, et sa fortune, ne sont jamais loin. Et ses ficelles, au-dessus du maire, se font de plus en plus visibles... Le scandale est proche.



Malgré son sombre passé, Xandria est connue pour être une ville festive. De nombreux évènements populaires y sont organisés, toute l'année. La bière est la boisson préférée de ses habitants, et est responsable aussi des inévitables rixes entre étudiants. Ce qui est sûr, ce qu'on ne s'ennuie pas ici !

Face à la modernité exubérante de la proche métropole, Xandria se révèle plutôt être une fenêtre vers le passé : on y trouve de nombreux monuments historiques, des musées avec les toiles des plus grands artistes. L'art y est révéré, et encouragé. Les xandriens se considèrent sensibles, et créatifs.

Le débat a une place très importante dans la culture xandrienne. Après tout, on considère que la démocratie moderne est née dans leur cité. Il est habituel d'assister à des discussions philosophiques et houleuses au détour d'un café ou un pub. La contradiction est reine, dans ses rues.

L'aspect communautaire se ressent très fortement à Xandria. Le partage des richesses, jusqu'à un certain point, est une valeur primordiale pour les habitants. Si certaines inégalités persistent, les plus démunis sont sortis de la misère. Car l'entraide prime, à priori...



La logique voudrait que Xandria, et ses habitants, exècrent la Shinra. Des valeurs opposées, une proximité géographique qui fait fleurir la rivalité. Mais il faudrait être fou, pour s'opposer ouvertement à la multinationale. Et puis, l'indépendance est un concept bien étrange quand tous les moyens principaux de production sont à eux. L'aspect tentaculaire de l'entreprise est souvent décrié dans les rues de Xandria, sans même s'imaginer que les tentacules étouffent déjà leur belle cité.